Enïme

Naine originaire du village de Boronn, cette orpheline a été élevée par sa grand-mère. Elle est une proche de la famille d’Ulrog (père) et devient rapidement l’amie de Redwin. Elle est toujours fourrée chez eux et fait en quelque sorte le lien entre ces deux têtes de mule incapables de communiquer. Elle est présente au côté d’Ulrog (père) lors de la victoire de Redwin au tournoi qui fait de lui le nouveau seigneur des runes. Elle accomplira même les dernières volontés d’Ulrog (père) en apportant à son fils les armes qu’il lui a forgées pour son combat contre le mage noir, permettant à Redwin de triompher. À la suite de quoi, Redwin rentrera avec elle dans leur ancien village de Boronn et ensemble ils démarreront une nouvelle vie.

Ils auront trois enfants : Ulrog, Jorun, et Dréa. Bien que Jorun et Redwin ne parviennent jamais à s’entendre, elle tente d’apaiser les tensions. C’est une mère aimante, douce et compréhensible, mais avec assez de caractère pour s’imposer face à un époux aussi borné qu’un mulet. Après le départ de Jorun pour la légion de Fer, elle continue à écrire à son fils. Lorsqu’il revient au bout de quinze ans, elle l’accueille avec un bonheur visible. Elle prend sur elle de faire en sorte que leur dîner en famille ressemble à des retrouvailles agréables, malgré les rancœurs partagées. Lors de la seconde attaque des mages nécromants, elle fait le choix de rester aux côtés de Redwin plutôt que de fuir avec ses enfants Jorun et Dréa.

Enïme et Redwin se vouent un amour inconditionnel, éternel ! Pour le plus grand héros du peuple nain, Enïme est sa raison de vivre, l’ancre qui l’arrime au monde et l’empêche d’être emporté dans la tempête. Elle lui permet de contrôler ses pulsions destructrices et d’être un nain meilleur. La mort d’Enïme provoquera chez lui un état de rage absolue, qui se changera en désespoir, le faisant sombrer dans la folie… Il faudra du temps à Redwin pour retrouver ses esprits, des années même, mais jamais il ne fera vraiment le deuil de son seul et grand amour. Partout où il va, le souvenir d’Enïme l’accompagne.